Vascularisation et innervation du nez et des cavités nasales


Les artères des parois médiale et latérale de la cavité nasale ont cinq sources pour origine :

  1. Vartère ethmoïdale antérieure (branche de l'artère ophtalmique).
  2. L'artère ethmoïdale postérieure (branche de l'artère ophtalmique).
  3. L'artère sphéno-palatine (branche de l'artère maxillaire).
  4. L'artère grande palatine (branche de l'artère maxillaire).
  5. La branche septale de l'artère labiale supérieure (branche de l'artère faciale).

Les trois premières de ces artères se divisent en branches latérales et médiales (septales). L'artère grande palatine atteint le septum en traversant la partie antérieure du palais dur dans le canal incisif. Une zone de la partie antérieure du septum nasal (la zone de Kiesselbach) est le siège d'un plexus artériel anastomotique impliquant les cinq artères qui irriguent le septum. L'appendice nasal reçoit également du sang des première et cinquième artères énumérées ci-dessus ainsi que des branches nasales de l'artère infra-orbitaire et des branches nasales latérales de l'artère faciale.

Un riche plexus veineux sous-muqueux occupe la partie profonde de la muqueuse nasale ; il est drainé vers les veines sphéno-palatine, faciale et ophtalmiques. Ce plexus est l'un des éléments importants du système thermorégulateur du corps ; il permet des échanges caloriques et réchauffe l'air avant qu'il n'entre dans les poumons. Le sang veineux de l'appendice nasal est principalement drainé vers la veine faciale par l'intermédiaire des veines angulaire et nasales latérales. Rappelons que ces veines se trouvent dans la « zone dangereuse » de la face, étant donné leurs communications avec le sinus caverneux (de la dure-mère) .

En ce qui concerne son innervation, la muqueuse nasale peut être divisée en deux portions, postéro-inférieure et antérosupérieure, par une ligne oblique passant approximativement par la pointe du nez et le récessus sphéno-ethmoïdal. L'innervation de la partie postéro-inférieure est principalement assurée par le nerf maxillaire, par l'intermédiaire du nerf naso-palatin pour le septum nasal et des branches nasales latérales postérosupérieure et inférieure du nerf grand palatin, pour la paroi latérale. L'innervation de la partie antéro-supérieure est assurée par le nerf ophtalmique (NC V] ) par l'intermédiaire des nerfs ethmoïdaux antérieur et postérieur, branches du nerf naso-ciliaire. La majeure partie de l'appendice nasal (dos et pointe) est également innervée par le NC V] (par l'intermédiaire du nerf infratrochléaire et de la branches nasale externe du nerf ethmoidal antérieur), mais les ailes du nez sont innervées par les branches nasales du nerf infra-orbitaire (NC V2).

Uniquement impliqués dans l'odorat, les nerfs olfactifs prennent leur origine dans les cellules neurosensorielles de l'épithélium olfactif tapissant la partie supérieure des parois septale et latérale de la cavité nasale. Les prolongements centraux de ces cellules (qui forment le nerf olfactif) traversent la lame criblée et se terminent dans le bulbe olfactif, la dilatation rostrale du tractus olfactif.